« La formation de l’Idéal du moi pour Lacan est repoussée assez loin dans le développement […] Pour Gide […] il considère que son Idéal du moi n’est pas fixé avant qu’il ait treize ou quatorze ans, et même d’une façon développée, dans ses Écrits, il repousse cela vers vingt-ans […] Nous avons une zone de la psychanalyse où on n’est pas seulement dans la répétition de l’expérience primordiale, mais où des expériences tardives contribuent pourtant à des fixations très profondes et éventuellement définitives. Ce sont des remarques qui ont tout leur intérêt dans le traitement de l’enfant et de l’adolescent ».
Miller J.-A., « … Du nouveau ! Introduction au Séminaire V de Lacan », Paris, Collection Rue Huysmans, 2000, p. 58-59.
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